Le Castrum de Roquefort
Ville de Sorèze
Le Castrum de Roquefort
Stratégiquement situé sur l’extrémité occidentale de la Montagne Noire, les vestiges du castrum de Roquefort surplombent majestueusement les gorges de la vallée du Sor et le gouffre de Malamort.
Mentionné pour la première fois au tout début du XIe siècle, il fut le siège d’une très importante seigneurie, entre comté de Toulouse et vicomté de Trencavel, particulièrement représentative de la brillante civilisation des cours méridionales.
C’est ici en 1209 que vinrent se réfugier 300 religieux cathares « suite à la guerre du comte de Montfort ».
Du prestigieux lignage des Roquefort – acteur ou témoin tout au long des événements majeurs de la tragédie cathare – seront issus quelques grands personnages tel Aimery de Montréal, fils de l’illustre Blanche de Laurac, égorgé et pendu à Lavaur avec 80 autres chevaliers, Jordan de Roquefort et Béatris son épouse – grands protecteurs des hérétiques, ou Arnaut Raimon de Durfort, mort sur le bûcher de Montségur.
Le site inscrit à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques a fait l’objet récemment d’une campagne de cristallisation des ruines, en attendant de futures fouilles archéologiques. Les premiers indices laissent clairement apparaître la vie quotidienne d’un castrum au XIIIe siècle, vraisemblablement touché par les conséquences de la lutte contre l’hérésie à la fin des années 1270. Il semble avoir été définitivement abandonné vers la fin du XIVe siècle. Ce site privé n’est pas ouvert à la visite.
Réf : « Roquefort de la Montagne Noire, un lignage, une seigneurie, un castrum » Nouvelles éditions Loubatières / 2009
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